Photos Jean-Paul Azam
Bienvenue sur le site officiel de l'Association des Amis de Nicolaï Greschny
Nicolaï Greschny est un fresquiste et peintre d'icônes du XXe siècle né en Estonie en 1912 et décédé en 1985. Installé à Marsal, dans le Tarn près d'Albi, il a peint plus d'une centaine de fresques, principalement sur les murs d'églises situées dans le sud et le sud-ouest de la France.

L'association des Amis de Nicolaï Greschny oeuvre pour la sauvegarde et la promotion de son travail. N'hésitez pas à parcourir les différentes rubriques du site où vous trouverez de nombreuses informations sur l'artiste, sa vie et son oeuvre mais également sur nos actions.

Nous éditons régulièrement une lettre d'information papier (vous pouvez d'ailleurs retrouver les anciens numéros en en cliquant içi) et nous diffusons également une newsletter par voie électronique.
Si vous avez une question ou souhaitez nous faire part de remarques ou suggestions ou si vous voulez nous laisser vos coordonnées pour recevoir les lettres d'information, vous pouvez utiliser le formulaire de notre page contact.

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Il n'y a pas d'événements planifiés actuellement. Vous pouvez voir les événements passés en cliquant sur les archives.

Commander le livre et le dvd

Bonjour à tous,

Si vous souhaitez en savoir plus sur Nicolaï Greschny et son oeuvre, vous pouvez vous procurer le livre Nicolaï Greschny, des Fresques aux Icônes, nouvelle édition 2019 éditée par les Éditions Vent Terral et le DVD de Vladimir Koslov Nicolaï Greschny, Une affaire de Famille édité par À Propos Productions (2013).

couverture livre et dvd pour cela rien de plus simple :

Pour le livre, vous pouvez le commander directement sur le site des Éditions Vent Terral, au prix de 24€ plus port.

Pour le DVD, il est disponible directement auprès de l’association au prix de 20€ (+2€ de port). Il vous suffit de nous envoyer un courrier avec votre nom et adresse accompagné de votre réglement à l'ordre de l'Association des Amis de Nicolaï Greschny à l'adresse suivante :

Les Amis de Nicolaï Greschny
La Mauriné
81430 Marsal

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Commander le livre et le dvd

Bonjour à tous,

Si vous souhaitez en savoir plus sur Nicolaï Greschny et son oeuvre, vous pouvez vous procurer le livre Nicolaï Greschny, des Fresques aux Icônes, nouvelle édition 2019 éditée par les Éditions Vent Terral et le DVD de Vladimir Koslov Nicolaï Greschny, Une affaire de Famille édité par À Propos Productions (2013).

pour cela rien de plus simple :

Pour le livre, vous pouvez le commander directement sur le site des Éditions Vent Terral, au prix de 24€ plus port.

Pour le DVD, il est disponible directement auprès de l’association au prix de 20€ (+2€ de port). Il vous suffit de nous envoyer un courrier avec votre nom et adresse accompagné de votre réglement à l'ordre de l'Association des Amis de Nicolaï Greschny à l'adresse suivante :

Les Amis de Nicolaï Greschny
La Mauriné
81430 Marsal


couverture livre et dvd

Jean-Baptiste dans les fresques de Nicolaï

Dans les Déïsis peintes par Nicolaï, cette scène grandiose d’un Christ en majesté entouré de Marie et de Jean Baptiste, la signification de ces présences pose souvent question aux visiteurs. Voici une explication donné par Le Jour du Seigneur.

Lacabarède Tarn
Chœur de l’église de Lacabarède (Tarn) œuvre de Nicolaï Greschny

Et le plus grand dit Jésus. Celui qui était le pont entre les deux testaments.
Jean- Baptiste, que nous fêtons le 24 juin – six mois avant Noël date symbolique de sa naissance – et le 29 août, date de sa décapitation, est en quelque sorte le seul prophète de l’Ancien Testament qui se soit retrouvé dans le Nouveau.

Juif, il l’est en tout. Fils d’un prêtre du Temple, il prêche la conversion et le renoncement au péché, qu’il manifeste par l’immersion dans le Jourdain.
Il pratique une ascèse radicale et annonce la venue du Messie. Il s’inscrit ainsi dans une longue lignée de prophètes, ces crieurs, (traduction littérale un peu hardie) qui réveillent Israël et lui rappellent l’Alliance.
Il a eu de nombreux disciples: Saint Paul en rencontrera bien après sa mort. Et il a été supplicié, comme beaucoup de prophètes, par un principicule qui craignait une révolte. Pourtant il est le seul à avoir connu le Messie qu’il annonçait. Non sans en être dérouté, comme le note discrètement Matthieu. C’est qu’il revenait à Jésus de donner un sens à ce que Jean-Baptiste faisait. Donner sens, surtout, au baptême qui n’est pas seulement purification, mais mort et résurrection.
Jean-Baptiste a été fidèle jusqu’au bout à la Promesse: Jésus l’a accomplie.
Fr. Yves Combeau O.P.

Puimisson Hérault
Chœur de l’église de Puimisson ( Hérault) où Nicolaï a réalisé le baptistère. Œuvre plus récente de Micha Greschny.

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Jean-Baptiste dans les fresques de Nicolaï

Dans les Déïsis peintes par Nicolaï, cette scène grandiose d’un Christ en majesté entouré de Marie et de Jean Baptiste, la signification de ces présences pose souvent question aux visiteurs. Voici une explication donné par Le Jour du Seigneur.

Lacabarède Tarn
Chœur de l’église de Lacabarède (Tarn) œuvre de Nicolaï Greschny

Et le plus grand dit Jésus. Celui qui était le pont entre les deux testaments.
Jean- Baptiste, que nous fêtons le 24 juin – six mois avant Noël date symbolique de sa naissance – et le 29 août, date de sa décapitation, est en quelque sorte le seul prophète de l’Ancien Testament qui se soit retrouvé dans le Nouveau.

Juif, il l’est en tout. Fils d’un prêtre du Temple, il prêche la conversion et le renoncement au péché, qu’il manifeste par l’immersion dans le Jourdain.
Il pratique une ascèse radicale et annonce la venue du Messie. Il s’inscrit ainsi dans une longue lignée de prophètes, ces crieurs, (traduction littérale un peu hardie) qui réveillent Israël et lui rappellent l’Alliance.
Il a eu de nombreux disciples: Saint Paul en rencontrera bien après sa mort. Et il a été supplicié, comme beaucoup de prophètes, par un principicule qui craignait une révolte. Pourtant il est le seul à avoir connu le Messie qu’il annonçait. Non sans en être dérouté, comme le note discrètement Matthieu. C’est qu’il revenait à Jésus de donner un sens à ce que Jean-Baptiste faisait. Donner sens, surtout, au baptême qui n’est pas seulement purification, mais mort et résurrection.
Jean-Baptiste a été fidèle jusqu’au bout à la Promesse: Jésus l’a accomplie.
Fr. Yves Combeau O.P.

Puimisson Hérault
Chœur de l’église de Puimisson ( Hérault) où Nicolaï a réalisé le baptistère. Œuvre plus récente de Micha Greschny.

Chatel-Guyon

Ci-après un sympathique message de Guy Estival, fidèle gardien et commentateur des fresques de l’église Sainte-Anne de Chatel-Guyon. Cet ensemble de fresques fait de cette église une des plus importantes pour comprendre à la fois le style et la théologie de Nicolaï Greschny.

A Châtel-Guyon, une nouvelle année de visites commence. Vous pouvez retrouver les dates dans l’agenda à droite.

Je conseille aux visiteurs qui vivent ici ou séjournent pour trois semaines de cure, d’étendre leurs découvertes à la visite des églises d’Ytrac (près d’Aurillac) et d’Auzances dans la Creuse.

Chaque année apporte quelques révélations sur l’œuvre peinte par Nicolaï :

– La fontaine de vie, FONS VITAE, peinte sur la chapelle latérale gauche à Chatel : nous l’avons découverte, peinte en fresques sur les murs d’une église orthodoxe dans l’île de PAROS (Cyclades) et Wikipedia a complété notre information.
Nous avions précédemment vu une icône de Marie Source de vie dans une exposition à Salzbourg mais nous ne connaissions pas ses origines.

– Les fresques de la Genèse, montrent Jésus-Christ (dans une mandorle) en train de créer Adam, puis Eve.
J’aurais aimé posé cette question à Nicolaï : pourquoi avez-vous peint JS XS et non Dieu le Père? Le monde orthodoxe ou des chrétiens orientaux, ne peint jamais le Père?

-La fresque montrant JS XS chassant Adam et Eve du jardin d’Eden permet de compléter par l’image le texte (Genèse 1.26-27) : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… ».Le visage de d’Adam est vraiment à l’image de JS XS.

Fresque Chatel-Guyon

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Chatel-Guyon

Ci-après un sympathique message de Guy Estival, fidèle gardien et commentateur des fresques de l’église Sainte-Anne de Chatel-Guyon. Cet ensemble de fresques fait de cette église une des plus importantes pour comprendre à la fois le style et la théologie de Nicolaï Greschny.

A Châtel-Guyon, une nouvelle année de visites commence. Vous pouvez retrouver les dates dans l’agenda à droite.

Je conseille aux visiteurs qui vivent ici ou séjournent pour trois semaines de cure, d’étendre leurs découvertes à la visite des églises d’Ytrac (près d’Aurillac) et d’Auzances dans la Creuse.

Chaque année apporte quelques révélations sur l’œuvre peinte par Nicolaï :

– La fontaine de vie, FONS VITAE, peinte sur la chapelle latérale gauche à Chatel : nous l’avons découverte, peinte en fresques sur les murs d’une église orthodoxe dans l’île de PAROS (Cyclades) et Wikipedia a complété notre information.
Nous avions précédemment vu une icône de Marie Source de vie dans une exposition à Salzbourg mais nous ne connaissions pas ses origines.

– Les fresques de la Genèse, montrent Jésus-Christ (dans une mandorle) en train de créer Adam, puis Eve.
J’aurais aimé posé cette question à Nicolaï : pourquoi avez-vous peint JS XS et non Dieu le Père? Le monde orthodoxe ou des chrétiens orientaux, ne peint jamais le Père?

-La fresque montrant JS XS chassant Adam et Eve du jardin d’Eden permet de compléter par l’image le texte (Genèse 1.26-27) : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… ».Le visage de d’Adam est vraiment à l’image de JS XS.

Fresque Chatel-Guyon

Quelques nouvelles de Marie-Thérèse Greschny

Marie-Thérèse Greschny

Marie-Thérèse Greschny, 102 ans, à été victime d’une chute au début du mois de Novembre.
Elle est depuis en séjour médicalisé à Valence d’Albi.

Micha nous assure que son expression orale redevient normale mais elle ne se déplace qu‘en fauteuil roulant.
Si vous connaissez Marie-Thérèse vous comprendrez que cette situation ne correspond pas à son désir de liberté.

Actuellement sa famille aménage une chambre médicalisée dans la maison de Micha.
Une équipe de soignants et aides-ménagères se met en place pour faciliter le quotidien de ses enfants.
Dans quelque temps elle devrait redescendre dans la vallée pour retrouver les siens.

Si vous désirez lui adresser votre soutien, faites-le uniquement par courrier qui lui sera transmis. Elle sera heureuse d’ouvrir vos lettres.

Marie-Thérèse Greschny, La Maurinié, Marsal, 81430 Bellegarde

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Quelques nouvelles de Marie-Thérèse Greschny

Marie-Thérèse Greschny

Marie-Thérèse Greschny, 102 ans, à été victime d’une chute au début du mois de Novembre.
Elle est depuis en séjour médicalisé à Valence d’Albi.

Micha nous assure que son expression orale redevient normale mais elle ne se déplace qu‘en fauteuil roulant.
Si vous connaissez Marie-Thérèse vous comprendrez que cette situation ne correspond pas à son désir de liberté.

Actuellement sa famille aménage une chambre médicalisée dans la maison de Micha.
Une équipe de soignants et aides-ménagères se met en place pour faciliter le quotidien de ses enfants.
Dans quelque temps elle devrait redescendre dans la vallée pour retrouver les siens.

Si vous désirez lui adresser votre soutien, faites-le uniquement par courrier qui lui sera transmis. Elle sera heureuse d’ouvrir vos lettres.

Marie-Thérèse Greschny, La Maurinié, Marsal, 81430 Bellegarde

Le camp Scout de Juillet 1957

Claude Lambert nous livre ici ses souvenirs de sa rencontre avec Nicolaï Greschny et du camp scout auquel il a participé à La Mauriné en Juillet 1957 :

Messe à la Mauriné
Messe à la Chapelle de la Maurinié

J’ai connu Nicolas Greschny au Collège Sainte Marie de Riom en 1956. Il était en train de peindre l’église Sainte Anne de Chatel-Guyon en janvier février 1956. Il venait coucher au collège tous les soirs. Il ne craignait pas le froid, il était en short pieds nus dans des sandales avec un cape noire et un chapeau. Il faisait alors un « froid de canard ». À tel point que dans la cour des cloitres nous arrosions le soir un aire de patins à glace sur plusieurs centimètres où nous patinions tous les jours en hiver pendant 2 mois. Les hivers étaient alors très rigoureux.

J’étais alors en première et scout (Assistant). Nicolas nous a demandé si nous voulions faire un camp scout chez lui à la Maurinié, dans le Tarn. Nous avons dit « oui » et avons fait ce camp pendant 2 semaines en juillet 1957.
Nicolas venait de se marier à Marie Thérèse en juin 1957.
Nous avons monté le camp scout dans le champ juste à côté de chez lui et nous nous réunissions tous les matins sur la petite place, puis nous allions à la messe dans la chapelle qui était toujours en travaux. Le soir nous étions invités à prendre une tisane chez lui et vers 21 h il nous mettait dehors en nous disant : « Allez ouste les enfants, dehors, il faut maintenant que je m’occupe de ma femme ».
J’ai toujours gardé un très bon souvenir de Nicolas de de Marie Thérèse.

J’ai gardé de ce camp quelques photos :

Scouts
de gauche à droite : Claude Lambert, Père Jean de Dinechin, Robert Autissier, André Marty, Louis Paul Ponthus

Gérard à droite
Mon frère Gérard à droite

Philippe 2eme à gauche
Mon Frère Philippe 2ème à gauche

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Le camp Scout de Juillet 1957

Claude Lambert nous livre ici ses souvenirs de sa rencontre avec Nicolaï Greschny et du camp scout auquel il a participé à La Mauriné en Juillet 1957 :

Messe à la Mauriné
Messe à la Chapelle de la Maurinié

J’ai connu Nicolas Greschny au Collège Sainte Marie de Riom en 1956. Il était en train de peindre l’église Sainte Anne de Chatel-Guyon en janvier février 1956. Il venait coucher au collège tous les soirs. Il ne craignait pas le froid, il était en short pieds nus dans des sandales avec un cape noire et un chapeau. Il faisait alors un « froid de canard ». À tel point que dans la cour des cloitres nous arrosions le soir un aire de patins à glace sur plusieurs centimètres où nous patinions tous les jours en hiver pendant 2 mois. Les hivers étaient alors très rigoureux.

J’étais alors en première et scout (Assistant). Nicolas nous a demandé si nous voulions faire un camp scout chez lui à la Maurinié, dans le Tarn. Nous avons dit « oui » et avons fait ce camp pendant 2 semaines en juillet 1957.
Nicolas venait de se marier à Marie Thérèse en juin 1957.
Nous avons monté le camp scout dans le champ juste à côté de chez lui et nous nous réunissions tous les matins sur la petite place, puis nous allions à la messe dans la chapelle qui était toujours en travaux. Le soir nous étions invités à prendre une tisane chez lui et vers 21 h il nous mettait dehors en nous disant : « Allez ouste les enfants, dehors, il faut maintenant que je m’occupe de ma femme ».
J’ai toujours gardé un très bon souvenir de Nicolas de de Marie Thérèse.

J’ai gardé de ce camp quelques photos :

Scouts
de gauche à droite : Claude Lambert, Père Jean de Dinechin, Robert Autissier, André Marty, Louis Paul Ponthus

Gérard à droite
Mon frère Gérard à droite

Philippe 2eme à gauche
Mon Frère Philippe 2ème à gauche

Témoignage – Ter

Encore une réflexion sur l’art et la mission de Nicolaï Greschny, mission qu’il s’était fixée lui-même dans ses activités de peintre. Le Père Claude Cugnasse nous livre sa méditation à l’occasion d’une fête familiale. Rappelons qu’il est le frère de l’abbé Gilbert Cugnasse dont nous avont raconté ici-même les implications dans la Résistance Tarnaise.

PEINTRE ET PROPHETE

Pratlong
Pratlong

Samedi 6 août (2022) avec ma famille et des amis nous avons fêté à Pratlong mes 90 ans.
Dans ce cadre j’ai célébré la messe devant une fresque de Nicolas Greshny, peinte en 1960. En haut et au centre, entouré de nuées et d’un vol d’anges, le Christ-Lumière en gloire. Sous ses pieds, l’artiste a essayé de de représenter la vision qui inaugure le livre du prophète Ezéchiel quand il voit le char de la gloire de Dieu. Il aperçoit plus qu’il ne peut dire: quatre roues se propulsent chacune vers l’un des points cardinaux. Des yeux de lumière dansent avec mille couleurs à chaque tour de roue. Que signifie tout cela? Jecite le peintre: „Tous les symboles parlent . Ils signifient l’omniprésence de Dieu, sa présence à tout être et à tout l’univers, son omniscience“

Voilà des scènes surprenantes dans nos églises d’Occident. Nous sommes habitués aux silhouettes stables des statues des saints l’un proche de l’autre. C’est que le peintre né en Estonie d’une famille où l’on pratiquait l’art de l’icône. Que veut-il annoncer dans nos régions quand il fut installé en Albigeois? Il a travaillé dans tout l’espace de Midi-Pyrénées, et notamment dans le Tarn. Comment comprendre cet art original. Voici commet il s’expliquait face au Père Gilbert Asémat : „J’ai peint ce que les gens demandaient. Mais je devrais mieux m’expliquer: je voudrais peindre ce dont les gens ont besoin. Quand quelqu’un achèe ou commande telle icône, telle fresque, il veut quelque chose qui l’aidera à se dépasser dans sa vie spirituelle ou intérieure“.

Là nous approchons du sacré et par conséquent de ce qui peut déranger. L’image a été longtemps combatue en Orient lors de de ce que l’on a appelé la crise iconoclaste ( VII° et VIII° siècles) De nombreux défenseurs des images et de leur sens, allèrent jusqu’au martyre. Aujourd’hui les icônes et l’art byzantin ont trouvé leur place en Occident et Nicolas Greschny a joué un rôle dans cette diffusion. Où en est-on aujourd’hui ? La sécularisation oriente vers la sobriété, bien loin de la profusion de symboles et de couleurs. Comparons deux réalisations du XX° siècle. Quel contraste entre l’église du Sacré-Coeur d’Aussillon,près de Mazamet, et celle d’Alban toute entière décorée par Nicolas! Cette dernière éveille la foi à travers une multitude d’approches bibliques lumineuses . Celles du Sacré-Coeur propose la foi avec un cadre silencieux comme celui recherché par les ermites. Faut-il choisir? N’avons nous pas besoin de l’un et de l’autre? De François d’Assise inventant la crèche et des peintres byzantines auxquel Dieu se Révèle comme à des prophètes?

l'Abbé Cugnasse en 2015
l’Abbé Cugnasse en 2015

Cette réflexion est parue dans le journal Le Tarn Libre où l’auteur tient une rubrique en alternance avec deux de ses confrères prêtres.

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Témoignage – Ter

Encore une réflexion sur l’art et la mission de Nicolaï Greschny, mission qu’il s’était fixée lui-même dans ses activités de peintre. Le Père Claude Cugnasse nous livre sa méditation à l’occasion d’une fête familiale. Rappelons qu’il est le frère de l’abbé Gilbert Cugnasse dont nous avont raconté ici-même les implications dans la Résistance Tarnaise.

PEINTRE ET PROPHETE

Pratlong
Pratlong

Samedi 6 août (2022) avec ma famille et des amis nous avons fêté à Pratlong mes 90 ans.
Dans ce cadre j’ai célébré la messe devant une fresque de Nicolas Greshny, peinte en 1960. En haut et au centre, entouré de nuées et d’un vol d’anges, le Christ-Lumière en gloire. Sous ses pieds, l’artiste a essayé de de représenter la vision qui inaugure le livre du prophète Ezéchiel quand il voit le char de la gloire de Dieu. Il aperçoit plus qu’il ne peut dire: quatre roues se propulsent chacune vers l’un des points cardinaux. Des yeux de lumière dansent avec mille couleurs à chaque tour de roue. Que signifie tout cela? Jecite le peintre: „Tous les symboles parlent . Ils signifient l’omniprésence de Dieu, sa présence à tout être et à tout l’univers, son omniscience“

Voilà des scènes surprenantes dans nos églises d’Occident. Nous sommes habitués aux silhouettes stables des statues des saints l’un proche de l’autre. C’est que le peintre né en Estonie d’une famille où l’on pratiquait l’art de l’icône. Que veut-il annoncer dans nos régions quand il fut installé en Albigeois? Il a travaillé dans tout l’espace de Midi-Pyrénées, et notamment dans le Tarn. Comment comprendre cet art original. Voici commet il s’expliquait face au Père Gilbert Asémat : „J’ai peint ce que les gens demandaient. Mais je devrais mieux m’expliquer: je voudrais peindre ce dont les gens ont besoin. Quand quelqu’un achèe ou commande telle icône, telle fresque, il veut quelque chose qui l’aidera à se dépasser dans sa vie spirituelle ou intérieure“.

Là nous approchons du sacré et par conséquent de ce qui peut déranger. L’image a été longtemps combatue en Orient lors de de ce que l’on a appelé la crise iconoclaste ( VII° et VIII° siècles) De nombreux défenseurs des images et de leur sens, allèrent jusqu’au martyre. Aujourd’hui les icônes et l’art byzantin ont trouvé leur place en Occident et Nicolas Greschny a joué un rôle dans cette diffusion. Où en est-on aujourd’hui ? La sécularisation oriente vers la sobriété, bien loin de la profusion de symboles et de couleurs. Comparons deux réalisations du XX° siècle. Quel contraste entre l’église du Sacré-Coeur d’Aussillon,près de Mazamet, et celle d’Alban toute entière décorée par Nicolas! Cette dernière éveille la foi à travers une multitude d’approches bibliques lumineuses . Celles du Sacré-Coeur propose la foi avec un cadre silencieux comme celui recherché par les ermites. Faut-il choisir? N’avons nous pas besoin de l’un et de l’autre? De François d’Assise inventant la crèche et des peintres byzantines auxquel Dieu se Révèle comme à des prophètes?

l'Abbé Cugnasse en 2015
l’Abbé Cugnasse en 2015

Cette réflexion est parue dans le journal Le Tarn Libre où l’auteur tient une rubrique en alternance avec deux de ses confrères prêtres.

Mapping à Castres

Incontournable dans de nombreuses villes au moment des fêtes, le mapping, projection d’images animées sur les façades de bâtiments emblématiques, a animé les facades de Castres au moment de Noël.

mapping

Le clocher de l’église Saint-Jacques a ainsi rendu un hommage à Nicolas Greschny auteur des fresques du baptistère en 1951. Une belle façon de redonner, un sens religieux originel à des manifestations plutôt commerciales.

mapping

mapping

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Mapping à Castres

Incontournable dans de nombreuses villes au moment des fêtes, le mapping, projection d’images animées sur les façades de bâtiments emblématiques, a animé les facades de Castres au moment de Noël.

mapping

Le clocher de l’église Saint-Jacques a ainsi rendu un hommage à Nicolas Greschny auteur des fresques du baptistère en 1951. Une belle façon de redonner, un sens religieux originel à des manifestations plutôt commerciales.

mapping

mapping

Témoignages – Bis

Témoignage des habitants d’une petite commune du Tarn, à propos du chantier des fresques de l’église de Jonquières.

Aubin Lacourt (1911-2014), entrepreneur en maçonnerie, Lautrec

Le chantier a commencé le 14 janvier et s’est terminé le 20 février 1954, ce qui représente 93 journées de maçon et 25 journées de travail. Nous avons échafaudé le chœur de l’église, piqué les murs ainsi que la voûte et recrépi à la chaux hydraulique pour la fresque. Nous crépissions 2 m2 par 2 m2.
Il faisait froid. Un jour, quand je suis descendu de l’échafaudage, on aurait dit du cristal : le crépi gelait au fur et à mesure. Je demande à Monsieur Nicolaï : ça va tenir là-dessus ? Ça n’a pas d’importance, répondit-il.
Il a commencé à mesurer la voûte avec ses doigts entre le pouce et l’index. Puis il a marqué l’axe, est descendu de l’échafaudage pour vérifier, et après, il n’est plus jamais descendu. Il a d’abord fait un rond : je me suis demandé ce qu’il allait en sortir. Il a fait le siège puis l’auréole. J’ai dit : il fait le Christ ! Il travaillait toujours d’un côté puis de l’autre. Pourquoi ? Il m’a répondu, c’est pour tomber juste au niveau des piliers, pour équilibrer.
Je me rappelle le jour de la messe d’inauguration, la réaction des gens quand ils ont vu les enfants de chœur : ils y ressemblaient comme des gouttes d’eau. Il n’existe que Monsieur Nicolaï pour tirer de tels portraits !

Henri Bonhomme, enfant de chœur, Jonquières

Nicolaï Greschny nous a fait placer du plus grand au plus petit. Il traçait un trait au dessus de la tête pour la taille. On posait à côté de lui, il dessinait directement. Je me rappelle que d’un seul coup, d’un seul trait sans lever la main, il a dessiné ma tête. J’avais une mèche blonde, il l’a faite. Il a demandé à l’abbé Julien : Qui est le plus dissipé ? Henri ! Alors il m’a représenté en train de jouer avec un chat et mon cordon. Il n’était pas frileux, nous on était en pull, lui en chemise ouverte, manches courtes. J’étais petit, mais je me rappelle que ça a marqué le village. Cela a été un évènement.

Maria Caminade, épouse d’Elie Prat, agricultrice à la Borio Novo

Nous le faisions coucher et manger. L’abbé Julien lui a dit : « Je ne sais pas si cette famille vous recevra en short ». Alors, il a fait l’effort de mettre des pantalons, mais il n’était pas habitué. À son retour après une courte maladie, il est revenu en short ! Il était tellement grand qu’il ne contenait pas dans le lit et était obligé de se placer en travers.
Un jour, avant de partir pour le chantier, il a observé le chat. Ca nous a fait drôle de le voir regarder ainsi ce chat. Quand je suis arrivée à l’église le soir, j’ai découvert le chat peint sur le mur. Il voulait que tout le monde participe. Il est allé chercher des œufs dans les familles. Pour financer les travaux, le conseil paroissial a vendu un lustre et quelques statues.

D’après une étude réalisée par Monique et Gérard Escafit en août 1997.

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Témoignages – Bis

Témoignage des habitants d’une petite commune du Tarn, à propos du chantier des fresques de l’église de Jonquières.

Aubin Lacourt (1911-2014), entrepreneur en maçonnerie, Lautrec

Le chantier a commencé le 14 janvier et s’est terminé le 20 février 1954, ce qui représente 93 journées de maçon et 25 journées de travail. Nous avons échafaudé le chœur de l’église, piqué les murs ainsi que la voûte et recrépi à la chaux hydraulique pour la fresque. Nous crépissions 2 m2 par 2 m2.
Il faisait froid. Un jour, quand je suis descendu de l’échafaudage, on aurait dit du cristal : le crépi gelait au fur et à mesure. Je demande à Monsieur Nicolaï : ça va tenir là-dessus ? Ça n’a pas d’importance, répondit-il.
Il a commencé à mesurer la voûte avec ses doigts entre le pouce et l’index. Puis il a marqué l’axe, est descendu de l’échafaudage pour vérifier, et après, il n’est plus jamais descendu. Il a d’abord fait un rond : je me suis demandé ce qu’il allait en sortir. Il a fait le siège puis l’auréole. J’ai dit : il fait le Christ ! Il travaillait toujours d’un côté puis de l’autre. Pourquoi ? Il m’a répondu, c’est pour tomber juste au niveau des piliers, pour équilibrer.
Je me rappelle le jour de la messe d’inauguration, la réaction des gens quand ils ont vu les enfants de chœur : ils y ressemblaient comme des gouttes d’eau. Il n’existe que Monsieur Nicolaï pour tirer de tels portraits !

Henri Bonhomme, enfant de chœur, Jonquières

Nicolaï Greschny nous a fait placer du plus grand au plus petit. Il traçait un trait au dessus de la tête pour la taille. On posait à côté de lui, il dessinait directement. Je me rappelle que d’un seul coup, d’un seul trait sans lever la main, il a dessiné ma tête. J’avais une mèche blonde, il l’a faite. Il a demandé à l’abbé Julien : Qui est le plus dissipé ? Henri ! Alors il m’a représenté en train de jouer avec un chat et mon cordon. Il n’était pas frileux, nous on était en pull, lui en chemise ouverte, manches courtes. J’étais petit, mais je me rappelle que ça a marqué le village. Cela a été un évènement.

Maria Caminade, épouse d’Elie Prat, agricultrice à la Borio Novo

Nous le faisions coucher et manger. L’abbé Julien lui a dit : « Je ne sais pas si cette famille vous recevra en short ». Alors, il a fait l’effort de mettre des pantalons, mais il n’était pas habitué. À son retour après une courte maladie, il est revenu en short ! Il était tellement grand qu’il ne contenait pas dans le lit et était obligé de se placer en travers.
Un jour, avant de partir pour le chantier, il a observé le chat. Ca nous a fait drôle de le voir regarder ainsi ce chat. Quand je suis arrivée à l’église le soir, j’ai découvert le chat peint sur le mur. Il voulait que tout le monde participe. Il est allé chercher des œufs dans les familles. Pour financer les travaux, le conseil paroissial a vendu un lustre et quelques statues.

D’après une étude réalisée par Monique et Gérard Escafit en août 1997.

Notre Dame – Alban (Tarn)

La plus vaste surface de fresques de Nicolaï Greschny

Poussée par des associations, la municipalité réfléchissait depuis plusieurs mois à l’implantation d’un lieu de promotion des fresques de l’église classée et plus globalement de l’oeuvre de l’artiste qui les a réalisées, Nicolai Greschny.
Ces peintures font de l’église, le site touristique et patrimonial principal du bourg.
La commune et l’office de tourisme souhaitaient faire connaître d’avantage ces oeuvres et créer un espace d’interprétation sur l’artiste. Cette volonté est d’autant plus motivée par le fait que l’église a gagné en visibilité suite à la démolition des immeubles situés entre celle-ci et la RD999.
Elle rayonne désormais au coeur du village, aux yeux de tous les passants.

L'église Notre-Dame - Alban (Tarn)
L’eglise ainsi dégagée sera visible de tous les passants, sur une voie de pénétration du département du Tarn.

Donnant directement sur le jardin public qui va être créé en lieu et place de l’îlot d’immeubles abattus, un immeuble a été racheté par la commune en octobre 2022. . Au rez-de-chaussée, les élus disposent d’un local d’environ 70 mètres carrés qui aura une place de choix au sein du nouvel espace public créé, avec une visibilité importante depuis la RD999, route de grand passage. Placé devant l’église, il est parfaitement situé afin de créer un parcours touristique.

La municipalité a défini tois objectifs:
• Promouvoir l’église « trésor caché de notre département » – C’est la seule église ouverte en permanence tout au long de l’année.
• Donner une identité au nouvel espace public du centre d’Alban –
• Faire découvrir l’oeuvre de Nicolai Greschny

L’ambition du projet est de créer un lieu culturel « vivant » au coeur du bourg d’Alban.
Le projet consiste à concevoir un espace modulable d’environ 50 mètres carrés qui sera adapté à l’organisation d’expositions et de conférences. 10 mètres carrés seront dédiés à Nicolai Greschny.
Cet espace pourrait être occasionnellement animé par l’association les amis de Nicolaï Greschny.
Le centre d’interprétation « Greschny » sera ouvert en permanence, visitable en libre accès à toute heure.
L’espace « salle d’exposition », sera mis à disposition des associations réalisant des expositions. Un groupe de travail sera chargé de proposer une programmation annuelle au conseil municipal. L’objectif étant d’animer le lieu tout au long de l’année.

>Vue d'architecte du projet
Vue d’architecte du projet

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Notre Dame – Alban (Tarn)

La plus vaste surface de fresques de Nicolaï Greschny

Poussée par des associations, la municipalité réfléchissait depuis plusieurs mois à l’implantation d’un lieu de promotion des fresques de l’église classée et plus globalement de l’oeuvre de l’artiste qui les a réalisées, Nicolai Greschny.
Ces peintures font de l’église, le site touristique et patrimonial principal du bourg.
La commune et l’office de tourisme souhaitaient faire connaître d’avantage ces oeuvres et créer un espace d’interprétation sur l’artiste. Cette volonté est d’autant plus motivée par le fait que l’église a gagné en visibilité suite à la démolition des immeubles situés entre celle-ci et la RD999.
Elle rayonne désormais au coeur du village, aux yeux de tous les passants.

L'église Notre-Dame - Alban (Tarn)
L’eglise ainsi dégagée sera visible de tous les passants, sur une voie de pénétration du département du Tarn.

Donnant directement sur le jardin public qui va être créé en lieu et place de l’îlot d’immeubles abattus, un immeuble a été racheté par la commune en octobre 2022. . Au rez-de-chaussée, les élus disposent d’un local d’environ 70 mètres carrés qui aura une place de choix au sein du nouvel espace public créé, avec une visibilité importante depuis la RD999, route de grand passage. Placé devant l’église, il est parfaitement situé afin de créer un parcours touristique.

La municipalité a défini tois objectifs:
• Promouvoir l’église « trésor caché de notre département » – C’est la seule église ouverte en permanence tout au long de l’année.
• Donner une identité au nouvel espace public du centre d’Alban –
• Faire découvrir l’oeuvre de Nicolai Greschny

L’ambition du projet est de créer un lieu culturel « vivant » au coeur du bourg d’Alban.
Le projet consiste à concevoir un espace modulable d’environ 50 mètres carrés qui sera adapté à l’organisation d’expositions et de conférences. 10 mètres carrés seront dédiés à Nicolai Greschny.
Cet espace pourrait être occasionnellement animé par l’association les amis de Nicolaï Greschny.
Le centre d’interprétation « Greschny » sera ouvert en permanence, visitable en libre accès à toute heure.
L’espace « salle d’exposition », sera mis à disposition des associations réalisant des expositions. Un groupe de travail sera chargé de proposer une programmation annuelle au conseil municipal. L’objectif étant d’animer le lieu tout au long de l’année.

>Vue d'architecte du projet
Vue d’architecte du projet

Témoignage

Dans sa jeunesse et au cours des années de tribulations en Europe, Nicolaï s’est beaucoup appuyé sur les communautés jésuites – chez qui il a été formé – et les mouvements de jeunes dont le scoutisme. Dès son installation à la Maurinié il invite des scouts à monter leurs tentes pour leur camp d’été. Longtemps après je me souviens avoir vu dans le séjour des Greschny, une longue rangée de livres Signe de Piste, la fameuse collection de romans mettant en scène des scouts dont le plus célèbre reste Le Prince Eric.
Nous avons recueilli des témoignages de deux d’entr’eux. Le premier est celui de Jean-Louis Barthès.

Un camp scout à la Maurinié

JL Barthès présente son portrait peint par N. Greschny
Lors de l’assemblée générale de 2013, JL Barthès a présenté le portrait réalisé par Nicolaï.

C’est en 1951, l’année de mes 14 ans, par le scoutisme que j’ai connu Nicolaï.Il s’était rendu à Béziers pour peindre une fresque à Notre Dame de Consolation, commune de Sauvian, limitrophe de Béziers.
C’est par l’intermédiaire de l’abbé Caramel aumônier du Lycée de Béziers et de la jeune troupe scoute, la 6 ème de Béziers que nous avons fait connaissance.
L’hiver était me semble-t-il alors assez rude. Nicolaï en short bleu marine avec une grande cape flottant au vent, grimpait sur son échafaudage avec toujours une cigarette au bec.
Adolescents, ce personnage avec son accent particulier nous intriguait et nous subjuguait. Nous avons appris par la suite qu’il avait inspiré le personnage du livre «L’étranger» paru dans la collection Signe de piste, appréciée des ados de cette époque.

Il nous a alors proposé de tenir le camp scout d’été dans sa propriété, à la Maurinié, au bord du Tarn, en juillet. C’est ce qui s’est passé avec enthousiasme, mais n’étant pas très nombreux nous nous sommes regroupés avec une autre troupe venue de Mende. Excellent souvenir que ce camp au bord de l’eau.

Comme c’était la coutume nous avons consacré deux ou trois jours à des «installations», c’est à dire confectionner avec nos outils et le bois des futaies environnantes, une table rustique de salle à manger, feu surélevé de cuisine, autel pour les célébrations et bien sûr le mât des couleurs où flottait la flamme du mouvement et le drapeau tricolore, levé chaque matin et baissé chaque soir.
Je me souviens que Nicolaï trouvait que ces installations prenaient beaucoup de temps.

Au cours de ce séjour nous sommes partis en « exploration » rurale de quelques jours pour découvrir et relater par écrit nos découvertes. Il y avait encore à cette époque dans la vallée du Tarn, le martellement des métalliers et fondeurs (JL Barthès fait sans doute allusion aux Ateliers du Saut du Tarn). De nuit, lors d’un retour tardif au camp nous sommes arrivés par la rive droite et nous devions traverser la rivière en empruntant le passage décrit par Nicolaï comme un gué romain. Hélas nos repères étaient plutôt courts et nous avons dû faire appel, à haute voix, avec une certaine anxiété pour qu’on nous indique le bon passage. Bien des décennies plus tard un de mes anciens compagnons scouts se souvenait encore de cette aventure.

A l’occasion de ce séjour Nicolaï m’a dessiné nu, ce qui n’a pas eu l’heur de plaire à mon chef scout de l’époque. Puis il m’a représenté dans une fresque portative en uniforme scout.

Plus tard j’ai appris le mariage de Nicolaï avec Marie-Thérèse qui à l’époque séjournait dans la même rue biterroise que ma famille. Hasard des circonstances exceptionnelles de la vie….

Jean Louis Barthès.

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Témoignage

Dans sa jeunesse et au cours des années de tribulations en Europe, Nicolaï s’est beaucoup appuyé sur les communautés jésuites – chez qui il a été formé – et les mouvements de jeunes dont le scoutisme. Dès son installation à la Maurinié il invite des scouts à monter leurs tentes pour leur camp d’été. Longtemps après je me souviens avoir vu dans le séjour des Greschny, une longue rangée de livres Signe de Piste, la fameuse collection de romans mettant en scène des scouts dont le plus célèbre reste Le Prince Eric.
Nous avons recueilli des témoignages de deux d’entr’eux. Le premier est celui de Jean-Louis Barthès.

Un camp scout à la Maurinié

JL Barthès présente son portrait peint par N. Greschny
Lors de l’assemblée générale de 2013, JL Barthès a présenté le portrait réalisé par Nicolaï.

C’est en 1951, l’année de mes 14 ans, par le scoutisme que j’ai connu Nicolaï.Il s’était rendu à Béziers pour peindre une fresque à Notre Dame de Consolation, commune de Sauvian, limitrophe de Béziers.
C’est par l’intermédiaire de l’abbé Caramel aumônier du Lycée de Béziers et de la jeune troupe scoute, la 6 ème de Béziers que nous avons fait connaissance.
L’hiver était me semble-t-il alors assez rude. Nicolaï en short bleu marine avec une grande cape flottant au vent, grimpait sur son échafaudage avec toujours une cigarette au bec.
Adolescents, ce personnage avec son accent particulier nous intriguait et nous subjuguait. Nous avons appris par la suite qu’il avait inspiré le personnage du livre «L’étranger» paru dans la collection Signe de piste, appréciée des ados de cette époque.

Il nous a alors proposé de tenir le camp scout d’été dans sa propriété, à la Maurinié, au bord du Tarn, en juillet. C’est ce qui s’est passé avec enthousiasme, mais n’étant pas très nombreux nous nous sommes regroupés avec une autre troupe venue de Mende. Excellent souvenir que ce camp au bord de l’eau.

Comme c’était la coutume nous avons consacré deux ou trois jours à des «installations», c’est à dire confectionner avec nos outils et le bois des futaies environnantes, une table rustique de salle à manger, feu surélevé de cuisine, autel pour les célébrations et bien sûr le mât des couleurs où flottait la flamme du mouvement et le drapeau tricolore, levé chaque matin et baissé chaque soir.
Je me souviens que Nicolaï trouvait que ces installations prenaient beaucoup de temps.

Au cours de ce séjour nous sommes partis en « exploration » rurale de quelques jours pour découvrir et relater par écrit nos découvertes. Il y avait encore à cette époque dans la vallée du Tarn, le martellement des métalliers et fondeurs (JL Barthès fait sans doute allusion aux Ateliers du Saut du Tarn). De nuit, lors d’un retour tardif au camp nous sommes arrivés par la rive droite et nous devions traverser la rivière en empruntant le passage décrit par Nicolaï comme un gué romain. Hélas nos repères étaient plutôt courts et nous avons dû faire appel, à haute voix, avec une certaine anxiété pour qu’on nous indique le bon passage. Bien des décennies plus tard un de mes anciens compagnons scouts se souvenait encore de cette aventure.

A l’occasion de ce séjour Nicolaï m’a dessiné nu, ce qui n’a pas eu l’heur de plaire à mon chef scout de l’époque. Puis il m’a représenté dans une fresque portative en uniforme scout.

Plus tard j’ai appris le mariage de Nicolaï avec Marie-Thérèse qui à l’époque séjournait dans la même rue biterroise que ma famille. Hasard des circonstances exceptionnelles de la vie….

Jean Louis Barthès.

Centenaire de M.-T. Greschny

Les choses se précisent pour célébrer le centenaire de Marie-Thérèse Greschny.
En accord avec la famille, l’association organise un moment festif pour cet évènement.

Ce sera donc le dimanche 8 mai à partir de 16 heures à La Maurinié.

Tous les adhérents, les stagiaires et anciens stagiaires sont les bienvenus. Prévenez ceux qui ne sont plus dans nos fichiers afin que la fête soit belle.

Marie-Thérèse Greschny

Vous ne pouvez pas être présent? Envoyez un petit mot à Marie-Thérèse! (vous pouvez utiliser la rubrique contact de notre site, nous transmettrons).

L’association prévoit de faire cadeau d’une tablette digitale et d’un abonnement wifi pour une centenaire qui veut tenter l’aventure du numérique!
Vous avez la possibilité de vous joindre à ce geste par une participation financière par chèque à adresser à :
Micha Greschny
La Maurinié
81140 Marsal-Bellegarde.

Une urne sera aussi à votre disposition sur place, le jour même.

Il est temps de battre le tambour pour que vivent encore les moments de joie vécus avec Nicolaï, Marie-Thérèse et Micha.

Pour une meilleure organisation, les inscriptions à la journée du 8 mai, se font auprès de Monique Sylvestre 06 85 58 88 88.

Bien sûr les règles sanitaires seront strictes.

A très bientôt !

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Centenaire de M.-T. Greschny

Les choses se précisent pour célébrer le centenaire de Marie-Thérèse Greschny.
En accord avec la famille, l’association organise un moment festif pour cet évènement.

Ce sera donc le dimanche 8 mai à partir de 16 heures à La Maurinié.

Tous les adhérents, les stagiaires et anciens stagiaires sont les bienvenus. Prévenez ceux qui ne sont plus dans nos fichiers afin que la fête soit belle.

Marie-Thérèse Greschny

Vous ne pouvez pas être présent? Envoyez un petit mot à Marie-Thérèse! (vous pouvez utiliser la rubrique contact de notre site, nous transmettrons).

L’association prévoit de faire cadeau d’une tablette digitale et d’un abonnement wifi pour une centenaire qui veut tenter l’aventure du numérique!
Vous avez la possibilité de vous joindre à ce geste par une participation financière par chèque à adresser à :
Micha Greschny
La Maurinié
81140 Marsal-Bellegarde.

Une urne sera aussi à votre disposition sur place, le jour même.

Il est temps de battre le tambour pour que vivent encore les moments de joie vécus avec Nicolaï, Marie-Thérèse et Micha.

Pour une meilleure organisation, les inscriptions à la journée du 8 mai, se font auprès de Monique Sylvestre 06 85 58 88 88.

Bien sûr les règles sanitaires seront strictes.

A très bientôt !

Assomption ou Dormition ?

Les chrétiens d’Occident parlent d’Assomption, tandis que ceux d’Orient parlent de Dormition.
Que signifie cette différence ?

Dormition Lintin
Fresque de l’église de Lintin, près de Cahuzac sur Vère dans le Tarn

« La différence est d’abord sémantique », explique le théologien orthodoxe Olivier Clément. Le terme passif d’Assomption traduit l’idée que la Vierge Marie ne s’élève pas d’elle-même au ciel mais qu’elle y est élevée, « assumée ». La tradition orthodoxe, elle, insiste sur la douceur de la mort de Marie, tel un endormissement. D’où ce terme de Dormition.
« Un terme qui peut être appliqué à n’importe qui », précise encore Olivier Clément. Les orthodoxes ne font pas de la Dormition un dogme, mais personne ne la remet en cause.

La différence entre Dormition et Assomption est aussi théologique, les orthodoxes refusant le dogme de l’Immaculée Conception sur lequel se base en partie l’Assomption. « Chez les catholiques, Marie est immaculée par sa conception et sa naissance ; chez les orthodoxes, elle l’est parce que sa vie a correspondu à sa vocation. »

D’après le Journal La Croix

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Assomption ou Dormition ?

Les chrétiens d’Occident parlent d’Assomption, tandis que ceux d’Orient parlent de Dormition.
Que signifie cette différence ?

Dormition Lintin
Fresque de l’église de Lintin, près de Cahuzac sur Vère dans le Tarn

« La différence est d’abord sémantique », explique le théologien orthodoxe Olivier Clément. Le terme passif d’Assomption traduit l’idée que la Vierge Marie ne s’élève pas d’elle-même au ciel mais qu’elle y est élevée, « assumée ». La tradition orthodoxe, elle, insiste sur la douceur de la mort de Marie, tel un endormissement. D’où ce terme de Dormition.
« Un terme qui peut être appliqué à n’importe qui », précise encore Olivier Clément. Les orthodoxes ne font pas de la Dormition un dogme, mais personne ne la remet en cause.

La différence entre Dormition et Assomption est aussi théologique, les orthodoxes refusant le dogme de l’Immaculée Conception sur lequel se base en partie l’Assomption. « Chez les catholiques, Marie est immaculée par sa conception et sa naissance ; chez les orthodoxes, elle l’est parce que sa vie a correspondu à sa vocation. »

D’après le Journal La Croix

Par Monts et Par Mots

Vous avez apprécié dans les deux livres déjà parus, les fresques et icônes de la famille Greschny. C’est notamment grâce au travail méticuleux de Jean-Paul Azam, notre photographe qui a richement illustré ces deux ouvrages.

Aujourd’hui il abandonne les églises pour les grands espaces pyrénéens. De ces escapades il a ramené de beaux paysages, sans oublier d’emporter quelques livres de très bons écrivains. Et le résultat est bien là : dense , majestueux et littéraire.

livre par monts et par mots

Ce livre nous entraîne dans une balade littéraire du Pays Basque aux rivages de la Méditerranée, sur les pas des écrivains qui, depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours, ont fait le voyage aux Pyrénées.
Ces auteurs, par parfois seulement quelques mots, une strophe de poème, une citation évoquent non seulement ces grandioses panoramas pyrénéens qui défilent, de cimes en cirques, mais nous rappellent aussi que ces montagnes furent, il n’y a pas si longtemps, le théâtre de fuites éperdues vers la liberté.

mauriac par monts et par mots

mauriac par monts et par mots

par monts et par mots photos

thiers par monts et par mots

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Par Monts et Par Mots

Vous avez apprécié dans les deux livres déjà parus, les fresques et icônes de la famille Greschny. C’est notamment grâce au travail méticuleux de Jean-Paul Azam, notre photographe qui a richement illustré ces deux ouvrages.

Aujourd’hui il abandonne les églises pour les grands espaces pyrénéens. De ces escapades il a ramené de beaux paysages, sans oublier d’emporter quelques livres de très bons écrivains. Et le résultat est bien là : dense , majestueux et littéraire.

livre par monts et par mots

Ce livre nous entraîne dans une balade littéraire du Pays Basque aux rivages de la Méditerranée, sur les pas des écrivains qui, depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours, ont fait le voyage aux Pyrénées.
Ces auteurs, par parfois seulement quelques mots, une strophe de poème, une citation évoquent non seulement ces grandioses panoramas pyrénéens qui défilent, de cimes en cirques, mais nous rappellent aussi que ces montagnes furent, il n’y a pas si longtemps, le théâtre de fuites éperdues vers la liberté.

mauriac par monts et par mots

mauriac par monts et par mots

par monts et par mots photos

thiers par monts et par mots

Nicolaï et l’Occitan

Le Centre Occitan Rochegude (COR), basé à Albi, a réalisé une exposition mobile sur Nicolaï Greschny et la langue occitane.

En effet plusieurs églises ou chapelles présentent des scènes de l’ancien et nouveau testaments explicitées par des phrases en occitan : En duo avec du français ou du latin, que ce soit en graphie mistralienne ou graphie classique, du languedocien ou du gascon. Sans doute à la demande des curés de l’époque, souvent défenseurs de la langue occitane.

les élèves de terminale
les élèves de terminale

Cette exposition bilingue français/occitan, pas encore présentée au public pour cause de pandémie, a été utilisée par Eric Barthe professeur d’occitan dans deux établissements privés tarnais, pour une découverte à la fois de l’artiste et de la langue auprès de ses élèves de second cycle au Lycée Barral de Castres . Le président des Amis a participé à la totalité de cette journée.

les élèves de première
les élèves de première

les élèves de seconde
les élèves de seconde

L’exposition peut être sollicitée pour l’année 2022 auprès du COR :
05 63 46 21 43 ou www.centre-occitan-rochegude.org

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Nicolaï et l’Occitan

Le Centre Occitan Rochegude (COR), basé à Albi, a réalisé une exposition mobile sur Nicolaï Greschny et la langue occitane.

En effet plusieurs églises ou chapelles présentent des scènes de l’ancien et nouveau testaments explicitées par des phrases en occitan : En duo avec du français ou du latin, que ce soit en graphie mistralienne ou graphie classique, du languedocien ou du gascon. Sans doute à la demande des curés de l’époque, souvent défenseurs de la langue occitane.

les élèves de terminale
les élèves de terminale

Cette exposition bilingue français/occitan, pas encore présentée au public pour cause de pandémie, a été utilisée par Eric Barthe professeur d’occitan dans deux établissements privés tarnais, pour une découverte à la fois de l’artiste et de la langue auprès de ses élèves de second cycle au Lycée Barral de Castres . Le président des Amis a participé à la totalité de cette journée.

les élèves de première
les élèves de première

les élèves de seconde
les élèves de seconde

L’exposition peut être sollicitée pour l’année 2022 auprès du COR :
05 63 46 21 43 ou www.centre-occitan-rochegude.org

A Funtana

Récemment les voûtes de l’église de la Gardelle ont retenti du chant porté par le trio A Funtana.

À la recherche d’un lieu pour la réalisation d’une vidéo promotionnelle ce trio féminin a choisi les fresques de Nicolai Greschny pour donner plus de profondeur à ses interprétations de chants religieux et traditionnels des montagnes corses.

le trio a funtana
A Funtana lors du tournage

Le tournage s’est déroulé sur toute la journée sous le regard amical de Jean Chamayou gardien pointilleux des lieux. Le président des Amis de N. Greschny est aussi venu saluer artistes et réalisateur.

Dans quelques semaines, cette vidéo sera visible sur notre site.

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A Funtana

Récemment les voûtes de l’église de la Gardelle ont retenti du chant porté par le trio A Funtana.

À la recherche d’un lieu pour la réalisation d’une vidéo promotionnelle ce trio féminin a choisi les fresques de Nicolai Greschny pour donner plus de profondeur à ses interprétations de chants religieux et traditionnels des montagnes corses.

le trio a funtana
A Funtana lors du tournage

Le tournage s’est déroulé sur toute la journée sous le regard amical de Jean Chamayou gardien pointilleux des lieux. Le président des Amis de N. Greschny est aussi venu saluer artistes et réalisateur.

Dans quelques semaines, cette vidéo sera visible sur notre site.

Visites commentées

L’Agit (Association des Guides Interprètes du Tarn) reprend les visites commentées.

Vous trouverez la programmation des visites prévues au mois de juin ici. Bonne nouvelle, la visite de l’église Saint-Benoît de Carmaux est maintenue le 13 juin.

Vous trouverez également les informations sur les mesures sanitaires mise en place par l’Agit pour les visites suite à la pandémie en cliquant ici.


Fresque de l’Église Saint-Benoît de Carmaux

Malheureusement la visite de l’église de Roussayrolles prévue le 06 juin a été annulée.

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Visites commentées

L’Agit (Association des Guides Interprètes du Tarn) reprend les visites commentées.

Vous trouverez la programmation des visites prévues au mois de juin ici. Bonne nouvelle, la visite de l’église Saint-Benoît de Carmaux est maintenue le 13 juin.

Vous trouverez également les informations sur les mesures sanitaires mise en place par l’Agit pour les visites suite à la pandémie en cliquant ici.


Fresque de l’Église Saint-Benoît de Carmaux

Malheureusement la visite de l’église de Roussayrolles prévue le 06 juin a été annulée.

Spécial déconfinement !

Les Amis de Nicolaï Greschny vous proposent un DVD édité en 2010 pour le 25e anniversaire de la mort de l’artiste à un prix exceptionnel.

Ce film de Paul Bigou retrace quelques épisodes de la vie de la famille Greschny : Nicolaï expliquant l’écriture d’une icône, Marie-Thérèse exposant ses icônes dans l’église Saint Michel de Lescure (Tarn) et d’autres thèmes comme les fresques de Micha ou l’Église de Baldy près d’Agde (Hérault).

Prix imbattable : 5 euros le DVD + 2 euros de frais d’envoi, soit 7 euros!

Envoyez vos noms et adresses accompagnés du règlement par chèque à l’ordre des « Amis de Nicolaï Greschny » à l’adresse suivante :

M. et Mme DUMOULIN, Presbytère de Lagarde 12170 LA SELVE

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Spécial déconfinement !

Les Amis de Nicolaï Greschny vous proposent un DVD édité en 2010 pour le 25e anniversaire de la mort de l’artiste à un prix exceptionnel.

Ce film de Paul Bigou retrace quelques épisodes de la vie de la famille Greschny : Nicolaï expliquant l’écriture d’une icône, Marie-Thérèse exposant ses icônes dans l’église Saint Michel de Lescure (Tarn) et d’autres thèmes comme les fresques de Micha ou l’Église de Baldy près d’Agde (Hérault).

Prix imbattable : 5 euros le DVD + 2 euros de frais d’envoi, soit 7 euros!

Envoyez vos noms et adresses accompagnés du règlement par chèque à l’ordre des « Amis de Nicolaï Greschny » à l’adresse suivante :

M. et Mme DUMOULIN, Presbytère de Lagarde 12170 LA SELVE

Le Nouveau Livre

La présentation du livre a continué en ce début d’année à travers les départements voisins du Tarn : une rencontre avec des lecteurs s’est tenue à Rodez , à La Maison du Livre, très belle librairie Ruthénoise, où nous avons rencontré environ 35 amis de Nicolaï et de son travail. Le Petit Journal de l’Aveyron a consacré un article à ce moment très convivial.

Une séance de dédicaces est prévue à Villefranche-de-Rouergue, et ensuite dans l’Hérault… quand la situation sera redevenue normale pour pouvoir voyager. Sachez qu’un rendez vous est déjà pris à Saint-Gaudens pour le mardi 9 février 2021 à l’invitation de la Société d’études du Comminges.

Vous pouvez d’ailleurs toujours le commander (les frais de port sont offerts).

Soit par internet (paiement sécurisé) directement sur le site des Éditions Vent Terral en cliquant içi
(paiement sécurisé par carte bancaire ou PayPal).

Soit par courrier en imprimant le bon de commande ci-dessous en cliquant içi ou en le recopiant :

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Le Nouveau Livre

La présentation du livre a continué en ce début d’année à travers les départements voisins du Tarn : une rencontre avec des lecteurs s’est tenue à Rodez , à La Maison du Livre, très belle librairie Ruthénoise, où nous avons rencontré environ 35 amis de Nicolaï et de son travail. Le Petit Journal de l’Aveyron a consacré un article à ce moment très convivial.

Une séance de dédicaces est prévue à Villefranche-de-Rouergue, et ensuite dans l’Hérault… quand la situation sera redevenue normale pour pouvoir voyager. Sachez qu’un rendez vous est déjà pris à Saint-Gaudens pour le mardi 9 février 2021 à l’invitation de la Société d’études du Comminges.

Vous pouvez d’ailleurs toujours le commander (les frais de port sont offerts).

Soit par internet (paiement sécurisé) directement sur le site des Éditions Vent Terral en cliquant içi
(paiement sécurisé par carte bancaire ou PayPal).

Soit par courrier en imprimant le bon de commande ci-dessous en cliquant içi ou en le recopiant :

Messages

Suite à la parution du livre, nous avons reçu deux messages d’encouragements dont un depuis le Texas. (oui oui le Texas aux États Unis) :

« Je viens de recevoir dix exemplaires des éditions Vent Terral. C’est une oeuvre de très haute qualité, nous présentant Nicolaï Greschny dans sa vie et dans ses oeuvres fresques et icônes. C’est très beau! »
René M., Auzances

« The beautiful book came! I can hardly believe the work this represents! I will look through it a million times and see something new every time l open it! What a talented family! I wonder how many hours are represented here. I am sure it took a very long time to complete this work of art but it will bring hours of pleasure to anyone lucky enough to get to look at this wonderful work. I wish l could read it as well as looking at it! I don’t know how to thank you for sending it to me. I can tell you l will cherish it forever, and l will be looking through it every time l sit down for a minute! »
Beverly M., Texas

ci-dessous la traduction :

« Le très beau livre est arrivé! Je n’ose pas imaginer le travail que cela à représenté! Je pourrais le parcourir un million de fois et y verrais quelque chose de nouveau à chaque fois que je l’ouvre. Quelle famille talentueuse. Je me demande combien d’heures de travail sont représentées ici. Je suis sûr que cela a dû vous demander beaucoup de temps de rassembler toutes ces oeuvres mais cela apportera des heures de plaisir à quiconque aura la chance de jeter un oeil à ce travail magnifique. J’aimerais pouvoir le lire autant que je le regarde. Merci encore de me l’avoir envoyé. Je peux vous dire que je l’apprécierai à chaque instant où je l’ouvrirai. »

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Messages

Suite à la parution du livre, nous avons reçu deux messages d’encouragements dont un depuis le Texas. (oui oui le Texas aux États Unis) :

« Je viens de recevoir dix exemplaires des éditions Vent Terral. C’est une oeuvre de très haute qualité, nous présentant Nicolaï Greschny dans sa vie et dans ses oeuvres fresques et icônes. C’est très beau! »
René M., Auzances

« The beautiful book came! I can hardly believe the work this represents! I will look through it a million times and see something new every time l open it! What a talented family! I wonder how many hours are represented here. I am sure it took a very long time to complete this work of art but it will bring hours of pleasure to anyone lucky enough to get to look at this wonderful work. I wish l could read it as well as looking at it! I don’t know how to thank you for sending it to me. I can tell you l will cherish it forever, and l will be looking through it every time l sit down for a minute! »
Beverly M., Texas

ci-dessous la traduction :

« Le très beau livre est arrivé! Je n’ose pas imaginer le travail que cela à représenté! Je pourrais le parcourir un million de fois et y verrais quelque chose de nouveau à chaque fois que je l’ouvre. Quelle famille talentueuse. Je me demande combien d’heures de travail sont représentées ici. Je suis sûr que cela a dû vous demander beaucoup de temps de rassembler toutes ces oeuvres mais cela apportera des heures de plaisir à quiconque aura la chance de jeter un oeil à ce travail magnifique. J’aimerais pouvoir le lire autant que je le regarde. Merci encore de me l’avoir envoyé. Je peux vous dire que je l’apprécierai à chaque instant où je l’ouvrirai. »

Témoignage

A l’occasion de la sortie du nouveau livre sur Niciolaï Greschny et sa famille, nous vous proposons un texte écrit par Loïc Steffan, albigeois, professeur d’économie à l’université Champollion d’Albi.

« Greschny Nicolaï, ce fresquiste et peintre d’icônes. Nicolaï Greschny, ce peintre de la région qui avait décoré certaines églises de mon enfance (Fonlabour, l’archevêché, Alban, etc.). Greschny, ce nom qui revenait régulièrement, en tout petit, dans la légende des illustrations lorsque je parcourais documents diocésains, bulletins paroissiaux et autres affiches trouvées sur les panneaux d’affichage aux fonds des églises.

nicolaï greschny parmi les fidèles

Quelques bribes, racontées par des amis décrivaient un personnage haut en couleurs, toujours en short, homme des bois et tireur à l’arc à ses heures. Un érudit. Je savais juste que j’aimais ses couleurs chatoyantes, sa précision du trait et ses personnages. son approche artistique me parlait sans trop savoir pourquoi. C’est à peu près tout ce que je savais, sans plus de précision lorsque je me rendis pour la première fois à la Maurinié, à Marsal, proposer que les « Scouts de France » d’Albi donnent un coup de main pour entretenir les lieux.
Là, j’y vécu de formidables rencontres : Marie-Thérèse, son épouse complice pour tant de travaux, personne merveilleuse de gentillesse et de vivacité. Gardienne de tant d’anecdotes : Ici un visage de villageois ou de maçons, là un ecclésiastique chantant faux gentiment moqué comme dans les enluminures du moyen-âge. Micha, son fils, son épouse Claire et leurs deux enfants Emmanuel et Théophane, enfin, la chapelle familiale.

Je compris que leur histoire, les liens tissés dans la région et une formidable soif de compréhension des Ecritures de cette famille serait le fil conducteur qui me manquait. Peindre pour dire la parole de Dieu. Peindre pour exprimer ce message sans cesse renouvelé.
Nicolaï Greschny parmi les fidèles

Peindre son enracinement dans la tradition byzantine mais aussi en faisant corps avec notre région, sa langue d’Oc et les anecdotes des lieux où il peignait, comme le charretier de Notre-Dame de Treize-Pierres à Villefranche de Rouergue. Peindre toujours et encore pour diffuser l’art byzantin. Renouveler une tradition multi centenaire dans cette famille iconographes de père en fils depuis le XVIe siècle, comme un défi aux siècles ou comme un soupçon de lien avec l’éternité qui unit toute une série de grands peintres, je ne sais.

Enfin, je pris conscience au bout du compte de l’importance de son témoignage. Plus de cent œuvres de Nicolaï Greschny sont visibles en France, dont soixante-quinze en Occitanie Midi-Pyrénées-Méditerranée, soit environ 10 000 mètres carrés de fresques. Et par-delà la victoire de la vie sur la barbarie. Une odyssée digne d’un roman noir : toujours se déplacer pour fuir l’avancée des nazis. De l’est de la Pologne en passant par l’Allemagne, Vienne, Orléans et, enfin, le petit hameau de la Maurinié, à quelques méandres d’Albi. C’est dans cet écrin de lumière et trou de verdure que je découvris sans cesser de m’émouvoir, comme un enfant, l’immensurable culture picturale, la précision catéchistique de son témoignage, vivant.
Nicolaï Greschny peignait la divine liturgie, la divine sagesse et le lien entre l’ancien et le nouveau testament.

L’église Sainte-Anne de Chatel-Guyon dit bien cette synthèse dans deux phylactères positionnés de part et d’autre de l’église : Ce que l’ancien testament annonça, le nouveau le réalisa. Contraction suprême de l’écriture on y trouve une mise en relation de la genèse et de l’apocalypse premier et dernier livres de la bible. Il convoque, la divine sagesse, le prologue de Jean et de nombreux livres. Toutes les représentations fourmillent de détails significatifs. Les gens d’église étaient toujours impressionnés par ses connaissances théologiques. Le christ en gloire de l’Apocalypse représenté avec les quatre vivants se distingue de la vision d’Ezéquiel. Dans cette dernière on ajoute des volutes de fumée, des yeux et des ailes pour que les deux thèmes ne soient pas confondus. Une représentation de la visitation convoque immédiatement le protévangile de Jacques. Selon cette tradition elle était préposée à l’entretien du voile du temple et la représentation la dote d’une pelote rouge.

chatel guyon
L’Église Sainte-Anne de Chatel Guyon

Son fils, Micha Greschny aime peindre le salut. Il vit avec son époque. Ses fresques sont encore plus catéchistes car la connaissance des écritures s’étiole. Il sait qu’il peint dans un désert spirituel et doit expliciter au mieux l’écriture. Il s’attache aussi à ce que ses icônes disent la parole sans devenir des objets de vénération qui éloigneraient de dieu. Ses annonciations nous disent que le voile du temple s’est déchiré. Que la parole de Dieu se répand dans le monde. Il aime insister sur la réhabilitation de Pierre. Représenter le reniement puis sa réhabilitation et le premier miracle des actes des Apôtres.

Ne nous y trompons pas. Cet art est d’une richesse et d’une finesse incroyable. Il parle à la fois au cœur et à la connaissance. Il est de notre devoir de le faire vivre et d’en garder le témoignage pour continuer à diffuser quelque chose de plus grand encore. La parole vivante, la parole de vie.

J’espère que ce livre nouveau livre y contribuera. Que vous prendrez plaisir à découvrir ou à redécouvrir la portée de cette œuvre familiale magistrale. »

Loïc Steffan

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Témoignage

A l’occasion de la sortie du nouveau livre sur Niciolaï Greschny et sa famille, nous vous proposons un texte écrit par Loïc Steffan, albigeois, professeur d’économie à l’université Champollion d’Albi.

« Greschny Nicolaï, ce fresquiste et peintre d’icônes. Nicolaï Greschny, ce peintre de la région qui avait décoré certaines églises de mon enfance (Fonlabour, l’archevêché, Alban, etc.). Greschny, ce nom qui revenait régulièrement, en tout petit, dans la légende des illustrations lorsque je parcourais documents diocésains, bulletins paroissiaux et autres affiches trouvées sur les panneaux d’affichage aux fonds des églises.

nicolaï greschny parmi les fidèles

Quelques bribes, racontées par des amis décrivaient un personnage haut en couleurs, toujours en short, homme des bois et tireur à l’arc à ses heures. Un érudit. Je savais juste que j’aimais ses couleurs chatoyantes, sa précision du trait et ses personnages. son approche artistique me parlait sans trop savoir pourquoi. C’est à peu près tout ce que je savais, sans plus de précision lorsque je me rendis pour la première fois à la Maurinié, à Marsal, proposer que les « Scouts de France » d’Albi donnent un coup de main pour entretenir les lieux.
Là, j’y vécu de formidables rencontres : Marie-Thérèse, son épouse complice pour tant de travaux, personne merveilleuse de gentillesse et de vivacité. Gardienne de tant d’anecdotes : Ici un visage de villageois ou de maçons, là un ecclésiastique chantant faux gentiment moqué comme dans les enluminures du moyen-âge. Micha, son fils, son épouse Claire et leurs deux enfants Emmanuel et Théophane, enfin, la chapelle familiale.

Je compris que leur histoire, les liens tissés dans la région et une formidable soif de compréhension des Ecritures de cette famille serait le fil conducteur qui me manquait. Peindre pour dire la parole de Dieu. Peindre pour exprimer ce message sans cesse renouvelé.
Nicolaï Greschny parmi les fidèles

Peindre son enracinement dans la tradition byzantine mais aussi en faisant corps avec notre région, sa langue d’Oc et les anecdotes des lieux où il peignait, comme le charretier de Notre-Dame de Treize-Pierres à Villefranche de Rouergue. Peindre toujours et encore pour diffuser l’art byzantin. Renouveler une tradition multi centenaire dans cette famille iconographes de père en fils depuis le XVIe siècle, comme un défi aux siècles ou comme un soupçon de lien avec l’éternité qui unit toute une série de grands peintres, je ne sais.

Enfin, je pris conscience au bout du compte de l’importance de son témoignage. Plus de cent œuvres de Nicolaï Greschny sont visibles en France, dont soixante-quinze en Occitanie Midi-Pyrénées-Méditerranée, soit environ 10 000 mètres carrés de fresques. Et par-delà la victoire de la vie sur la barbarie. Une odyssée digne d’un roman noir : toujours se déplacer pour fuir l’avancée des nazis. De l’est de la Pologne en passant par l’Allemagne, Vienne, Orléans et, enfin, le petit hameau de la Maurinié, à quelques méandres d’Albi. C’est dans cet écrin de lumière et trou de verdure que je découvris sans cesser de m’émouvoir, comme un enfant, l’immensurable culture picturale, la précision catéchistique de son témoignage, vivant.
Nicolaï Greschny peignait la divine liturgie, la divine sagesse et le lien entre l’ancien et le nouveau testament.

L’église Sainte-Anne de Chatel-Guyon dit bien cette synthèse dans deux phylactères positionnés de part et d’autre de l’église : Ce que l’ancien testament annonça, le nouveau le réalisa. Contraction suprême de l’écriture on y trouve une mise en relation de la genèse et de l’apocalypse premier et dernier livres de la bible. Il convoque, la divine sagesse, le prologue de Jean et de nombreux livres. Toutes les représentations fourmillent de détails significatifs. Les gens d’église étaient toujours impressionnés par ses connaissances théologiques. Le christ en gloire de l’Apocalypse représenté avec les quatre vivants se distingue de la vision d’Ezéquiel. Dans cette dernière on ajoute des volutes de fumée, des yeux et des ailes pour que les deux thèmes ne soient pas confondus. Une représentation de la visitation convoque immédiatement le protévangile de Jacques. Selon cette tradition elle était préposée à l’entretien du voile du temple et la représentation la dote d’une pelote rouge.

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L’Église Sainte-Anne de Chatel Guyon

Son fils, Micha Greschny aime peindre le salut. Il vit avec son époque. Ses fresques sont encore plus catéchistes car la connaissance des écritures s’étiole. Il sait qu’il peint dans un désert spirituel et doit expliciter au mieux l’écriture. Il s’attache aussi à ce que ses icônes disent la parole sans devenir des objets de vénération qui éloigneraient de dieu. Ses annonciations nous disent que le voile du temple s’est déchiré. Que la parole de Dieu se répand dans le monde. Il aime insister sur la réhabilitation de Pierre. Représenter le reniement puis sa réhabilitation et le premier miracle des actes des Apôtres.

Ne nous y trompons pas. Cet art est d’une richesse et d’une finesse incroyable. Il parle à la fois au cœur et à la connaissance. Il est de notre devoir de le faire vivre et d’en garder le témoignage pour continuer à diffuser quelque chose de plus grand encore. La parole vivante, la parole de vie.

J’espère que ce livre nouveau livre y contribuera. Que vous prendrez plaisir à découvrir ou à redécouvrir la portée de cette œuvre familiale magistrale. »

Loïc Steffan

Revue de Presse (suite)

Le Pélerin et La Depêche et le Tarn Libre ont présenté le livre à leurs lecteurs.

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